LExorcisme d'Emily Rose (2005) de Scott Derrickson avec Laura Linney, Tom Wilkinson, Campbell Scott. Film d'horreur, Thriller, Drame L'exorcisme c'est du vu, revu et du re-revu. ” — BlackDragon44 24 septembre 2013. Commenter Supprimer J'aime +7. Ajouter Ă  la liste. Beetlejuice (1988) de Tim Burton avec Michael Keaton, Alec Baldwin, Geena Davis. ComĂ©die, L’exorcisme d’Emily Rose The Exorcism of Emily Rose est un film de 2005 rĂ©alisĂ© par de Scott Derrickson. Tout comme le film Requiem, d’Hans-Christian Schimd, il s’inspire de la tragique histoire d’une jeune allemande, Anneliese Michel, sur laquelle furent exercĂ©s de trĂšs nombreux exorcismes et qui succomba aprĂšs huit longues annĂ©es de souffrance. L’Enfance d’Anneliese Michel Anneliese Michel avait vu le jour le 21 septembre 1952, Ă  Leiblfing, en Allemagne de l’Ouest, au sein d’une famille trĂšs pieuse. Son pĂšre, Josef, travaillait dans une scierie mais auparavant, il avait envisagĂ© d’entrer dans les ordres et trois de ses tantes Ă©taient religieuses. Anna, sa mĂšre, Ă©tait femme au foyer et elle se consacrait Ă  l’éducation d’Anneliese et de ses trois sƓurs. Quelques annĂ©es avant la naissance d’Anneliese, en 1948, sa mĂšre avait donnĂ© naissance Ă  une petite fille illĂ©gitime, Martha. Cette naissance avait Ă©tĂ© perçue comme un tel dĂ©shonneur par les membres de sa famille qu’ils l’avaient forcĂ©e Ă  porter un voile noir le jour de son mariage. Malheureusement, suite aux complications d’une opĂ©ration qui visait Ă  lui enlever une tumeur du rein, Martha Ă©tait morte Ă  l’ñge de huit ans et son dĂ©cĂšs avait Ă©tĂ© interprĂ©tĂ© comme une punition divine par sa mĂšre. Depuis sa plus tendre enfance, Anneliese avait Ă©tĂ© Ă©levĂ©e dans la plus grande des piĂ©tĂ©s et la disparition de sa sƓur avait encore accentuĂ© ce phĂ©nomĂšne. Sa mĂšre espĂ©rait que les priĂšres de sa fille sauveraient son Ăąme pĂ©cheresse, alors, comme elle Ă©tait une enfant sensible et profondĂ©ment bienveillante, Anneliese fit exactement ce que ses parents attendaient d’elle. Anneliese lors de sa Communion Durant son enfance, Anneliese tomba gravement malade et elle fut soignĂ©e Ă  l’hĂŽpital de Mittelberg, un sanatorium destinĂ© aux personnes souffrant de la tuberculose. Au cours de son sĂ©jour dans l’établissement, elle passa ses jours et ses nuits Ă  prier, cherchant Ă  renforcer sa relation spirituelle avec Dieu. Une fois guĂ©rie, la petite fille rentra chez elle et commença Ă  frĂ©quenter l’école secondaire d’Aschefenburg. Possession DĂ©moniaque La vie s’écoulait paisiblement quand brusquement, elle commença Ă  avoir des difficultĂ©s Ă  parler et Ă  marcher, se tenant souvent aux tables, aux chaises, et Ă  tout ce qui pouvait supporter son poids. Un soir, alors que toute la famille Ă©tait Ă  table, les mains d’Anneliese semblĂšrent grandir dĂ©mesurĂ©ment, faisant presque deux fois leur taille normale. Quand elle s’aperçut du phĂ©nomĂšne, elle pensa immĂ©diatement Ă  une punition divine, et soudain elle s’écria » J’ai les mains noires. Sauveur, pardonne-moi. » Souvent elle semblait triste, dĂ©pressive, sans que personne ne sache pourquoi. A cette mĂȘme Ă©poque, elle commença Ă  voir d’étranges apparitions qui la terrifiĂšrent » Je vois des visages de diables sur les murs, ils ont sept couronnes et sept cornes. Peu de temps aprĂšs, une force invisible commença Ă  s’en prendre Ă  elle, la faisant voler dans les airs et la projetant sur le sol. Quand Anneliese Ă©tait ainsi malmenĂ©e, elle se relevait aussi vite qu’elle le pouvait, mais la chose la repoussait, encore et encore, jusqu’à ce qu’elle se lasse de ce jeu cruel. DĂšs qu’elle commençait Ă  prier, rĂ©citant un » Je vous salue Marie, » elle se retrouvait Ă  terre et la force l’empĂȘchait de bouger. Elle ne pouvait se prĂ©parer Ă  ces chutes, qui se produisaient Ă  n’importe quel moment de la journĂ©e et la blessaient souvent, au visage ou Ă  la tĂȘte. Quand elle voyait sa fille voler Ă  travers la piĂšce, sa mĂšre s’empressait d’étaler autant d’oreillers et de couettes qu’elle pouvait en trouver autour d’elle, mais son invisible agresseur se montrait particuliĂšrement malveillant, et Anneliese atterrissait souvent sur le plancher. Ces tourments n’érodaient en rien la foi d’Anneliese, pas plus qu’elle n’éteignait l’amour incommensurable et la compassion qu’elle ressentait pour les autres. Ainsi, en 1960, elle dĂ©cida de dormir sur un sol de pierre afin d’expier les pĂ©chĂ©s des toxicomanes qu’elle voyait parfois assoupis sur le carrelage glacĂ© d’une station de train, et elle continua Ă  le faire pendant trois ans. Anneliese En 1968, Anneliese Ă©tait au lycĂ©e, elle avait 16 ans Ă  peine, lorsqu’elle commença Ă  souffrir de sĂ©rieuses convulsions. Lors de ses crises, qui Ă©taient particuliĂšrement Ă©prouvantes, la jeune fille perdait sa voix et elle se retrouvait incapable d’appeler Ă  l’aide. L’annĂ©e suivante, un neurologue de la Clinique psychiatrique de WĂŒrzburg la diagnostiqua Ă©pileptique et elle fut internĂ©e afin de recevoir le traitement adĂ©quat. Malheureusement, tous les mĂ©dicaments qui lui furent prescrits restĂšrent sans effet sur ses troubles et constatant que rien ni personne ne pouvait lui venir en aide, Anneliese s’enfonça peu Ă  peu dans la dĂ©pression. Lors de ses priĂšres quotidiennes, elle voyait des visages dĂ©moniaques grimaçants et elle entendait des voix qui l’assuraient de sa damnation Ă©ternelle. La jeune fille tenta d’en parler aux mĂ©decins sans qu’ils ne parviennent Ă  la soulager et la pensĂ©e qu’elle Ă©tait peut-ĂȘtre possĂ©dĂ©e commença Ă  s’insinuer dans son esprit. Anneliese resta internĂ©e pendant un an, sans aucune amĂ©lioration de son Ă©tat. A sa sortie, elle termina ses Ă©tudes secondaires puis, comme elle voulait devenir professeur, elle intĂ©gra l’UniversitĂ© de WĂŒrzburg. Ses camarades la dĂ©crivaient comme une jeune fille rĂ©servĂ©e, trĂšs pieuse et sa mĂšre disait d’elle qu’elle aimait la vie, qu’elle Ă©tait intelligente, et que ses professeurs la complimentaient toujours. En juin 1970, malgrĂ© ses diffĂ©rents traitements, Anneliese Ă©tait toujours victime de violentes convulsions. Des visages diaboliques lui apparaissaient plusieurs fois par jour, et elle entendait toujours des voix qui lui promettaient de brĂ»ler en enfer. Anneliese, qui craignait maintenant les crucifix et les objets religieux, Ă©tait alors persuadĂ©e d’ĂȘtre possĂ©dĂ©e, et elle avait la certitude que la mĂ©decine ne pouvait plus rien pour elle. L’Exorcisme En 1973, les parents d’Anneliese demandĂšrent Ă  diffĂ©rents prĂȘtres d’exorciser leur fille mais comme elle ne prĂ©sentait que peu des signes formels d’une possession, comprendre une langue Ă©trangĂšre sans la connaitre, dĂ©couvrir des choses Ă©loignĂ©es ou secrĂštes, faire preuve d’une force inexplicable, montrer une rĂ©pulsion pour les choses saintes etc, les ecclĂ©siastiques leur conseillĂšrent de continuer Ă  lui donner ses mĂ©dicaments, pensant qu’ils suffiraient Ă  la guĂ©rir. EspĂ©rant qu’ils dĂ©couvriraient la cause de ses tourments, l’un des prĂȘtres, le pĂšre Arnold Renz envoya la jeune femme consulter de nombreux mĂ©decins et tout autant de psychiatres, sans succĂšs. Un nouveau traitement fut prescrit Ă  Anneliese, qui commençait Ă  avoir des idĂ©es suicidaires, le Tegretol, un antiĂ©pileptique stabilisateur de l’humeur, sans qu’aucune amĂ©lioration ne soit constatĂ©e, bien au contraire. En 1974, le pĂšre Renz examina Anneliese une nouvelle fois et constatant que son Ă©tat de santĂ© s’était encore aggravĂ©, il accepta de pratiquer un exorcisme. Avant de procĂ©der au rituel, il devait demander l’autorisation Ă  son Ă©vĂȘque, qui la lui refusa mais devant le dĂ©sespoir de la jeune femme et celui de ses parents, le prĂȘtre finit par cĂ©der et il dĂ©cida de tenter malgrĂ© tout. Le jour de l’exorcisme, le PĂšre Renz ordonna mentalement aux dĂ©mons de sortir du corps de la possĂ©dĂ©e mais aussitĂŽt Anneliese devint comme folle et se jetant sauvagement sur lui, elle lui arracha son chapelet et le dĂ©truisit. Normalement, aucun dĂ©mon n’aurait dĂ» ĂȘtre capable de toucher cet objet car seuls les plus puissants d’entre eux osaient s’approcher des symboles religieux. Les crises d’Anneliese se firent alors plus violentes. Toute la journĂ©e elle hurlait, brisait des crucifix, dĂ©truisait les reprĂ©sentations du Christ et se mutilait. Elle ne parvenait plus Ă  prier et se montrait agressive, insultant les membres de sa famille, allant mĂȘme jusqu’à les battre ou les mordre. DĂ©passĂ© par la situation, le pĂšre Renz invita alors le pĂšre Ernst Alt Ă  le seconder, et les deux hommes se livrĂšrent tous les deux Ă  un certain nombre d’exorcismes sans plus de rĂ©sultat. Ils proposĂšrent alors Ă  d’autres prĂȘtres de se joindre Ă  eux puis, comme ils ne leur Ă©taient d’aucune aide, ils leur demandĂšrent de les laisser continuer seuls. Pour le pĂšre Alt, Anneliese ne ressemblait en rien Ă  une Ă©pileptique. PersuadĂ© que la jeune femme souffrait de possession dĂ©moniaque, il exhorta l’évĂȘque de leur permettre de pratiquer un exorcisme et en septembre de la mĂȘme annĂ©e, Monseigneur Josef Stangl accorda au pĂšre Renz la permission d’exorciser Anneliese selon le rituel romain de 1614. Cette autorisation Ă©tait particuliĂšrement importante car elle renforçait la puissance du rituel. Ernest Alt et Arnold Renz DĂ©sespĂ©rĂ©s par l’état de leur fille, les parents d’Anneliese, qui tentaient depuis des annĂ©es de lui trouver un traitement mĂ©dical, arrĂȘtĂšrent leurs recherches, mettant tous leurs espoirs dans les deux prĂȘtres. La premiĂšre sĂ©ance officielle d’exorcisme fut effectuĂ©e le 24 septembre, Ă  Klingenberg, et ce fut le dĂ©but d’une longue sĂ©rie. Ce jour-lĂ , le pĂšre Renz effectua le rituel romain catholique classique, et Ă  sa grande surprise, les dĂ©mons qui possĂ©daient Anneliese commencĂšrent Ă  parler d’eux-mĂȘme, sans y avoir Ă©tĂ© obligĂ©s ou avoir Ă©tĂ© provoquĂ©s. Les prĂȘtres les interrogĂšrent, leur demandant leurs noms, et empruntant diffĂ©rentes voix, les esprits malĂ©fiques se prĂ©sentĂšrent. Se trouvaient lĂ  Judas Iscariote, NĂ©ron, CaĂŻn, Adolf Hittler, Valentin Fleischmann, un prĂȘtre franc dĂ©shonorĂ© du 16 Ăšme siĂšcle, et Lucifer. Puis, de maniĂšre surprenante, certains des dĂ©mons commencĂšrent Ă  faire des rĂ©vĂ©lations. Au dĂ©but, la mĂšre d’Anneliese tenta de retranscrire leurs propos mais ils parlaient tellement et si vite que l’entreprise se rĂ©vĂ©la bientĂŽt impossible. Alors, avec la permission de l’évĂȘque, les deux prĂȘtres entreprirent d’enregistrer les sĂ©ances. Afin de tĂ©moigner de l’existence et de la puissance des forces du mal, Anneliese aurait voulu que les enregistrements soient rendus publics mais l’église s’en empara Ă  la fin du procĂšs et les classa confidentiels pendant les 30 annĂ©es qui suivirent. Quarante-deux heures d’exorcisme furent ainsi enregistrĂ©es, et chacune d’entre elle Ă©tait terrifiante. Les dĂ©mons parlaient entre eux des horreurs des enfers, des grognements bestiaux se mĂȘlaient Ă  des gloussements rauques et des cris obscĂšnes venaient couvrir les priĂšres. Les sĂ©ances Ă©taient d’une telle violence qu’il fallait souvent trois hommes pour maintenir Anneliese dans son fauteuil et parfois, ils Ă©taient mĂȘme obligĂ©s de l’entraver. A certains moments, ses yeux devenaient noir et feu » et ils se remplissaient de haine. La jeune femme affirmait que les dĂ©mons dansaient et sautaient devant elle, ou qu’ils tourmentaient les prĂȘtres et souvent, elle demandait aux ecclĂ©siastiques s’ils les voyaient eux-aussi, mais ils rĂ©pondaient toujours par la nĂ©gative. Puis brusquement, la gravitĂ© de son Ă©tat s’accentua un peu plus encore et la jeune fille commença Ă  dĂ©chirer ses vĂȘtements avec une ferveur extatique, lĂ©chant parfois sa propre urine et mangeant des araignĂ©es. Étrangement, une fois la crise passĂ©e, Anneliese redevenait elle-mĂȘme et elle retrouvait une vie normale, suivant ses cours Ă  l’universitĂ© et prĂ©parant sa thĂšse. Parfois, mĂȘme si elle semblait en pleine possession de ses esprits, certains phĂ©nomĂšnes laissaient supposer qu’elle n’était pas seule. Un soir au diner, la chaise sur laquelle elle Ă©tait assise fut soudainement arrachĂ©e de sous ses fesses, l’obligeant Ă  sauter, ce qui Ă©tait un exploit vu qu’elle avait du mal Ă  se tenir debout. A ce moment-lĂ , revenait son pĂšre, qui rapportait avec lui deux bouteilles, une bouteille remplie d’eau du robinet et une bouteille d’eau bĂ©nite de San Damiano, mais Ă  peine les avait-il posĂ©es sur la table que la jeune femme saisit la bouteille d’eau bĂ©nite et sans lui laisser le temps de rĂ©agir elle la jeta sur lui. Alors inexplicablement, la bouteille s’arrĂȘta dans les airs, oĂč elle resta suspendue un moment semblant hĂ©siter sur la conduite Ă  tenir, puis elle commença Ă  descendre vers le sol, flottant lentement comme une feuille au vent. A une autre occasion, Anneliese frappa sur une tasse comme elle l’aurait fait sur une balle, la faisant voler Ă  travers la piĂšce. La tasse atterrit sur le sol, roula Ă  plusieurs reprises, sans qu’aucune goutte de l’eau qu’elle contenait ne se renverse sur le plancher. Anneliese Anneliese faisait souvent bouger les tables et les chaises, et aussitĂŽt qu’elle en voyait un, elle dĂ©truisait les chapelets. Un jour de 1975, alors qu’elle effectuait un pĂšlerinage Ă  San Damiano avec Mme Thea Hein, une amie de la famille, la jeune femme se trouva incapable de passer devant une icĂŽne de JĂ©sus-Christ puis elle refusa de boire l’eau d’une source sacrĂ©e. A un certain moment du voyage, la jeune femme se tourna vers Mme Hein et elle lui dit » Je suis Anneliese, et je vais attraper votre cou et je le dĂ©chirer. » Puis brusquement, elle frappa violemment la malheureuse Ă  la tĂȘte, obligeant des tĂ©moins Ă  intervenir pour l’arrĂȘter. Elle maltraitait ses sƓurs et son petit ami Peter, les jetant violemment sur le sol ou les martyrisant pendant des heures. Peter, qui s’arrĂȘtait souvent chez Anneliese pour passer du temps avec elle, assistait Ă  la plupart des manifestations. Souvent elle restait silencieuse, mais parfois elle blasphĂ©mait ou devenait brusquement enragĂ©e. Son comportement variait sans cesse et il n’existait aucun moyen de prĂ©venir ses crises qui pouvaient survenir Ă  n’importe quel moment. Un jour elle se fracassait la tĂȘte Ă  travers une fenĂȘtre et le lendemain elle priait du lever jusqu’au coucher du soleil. Parfois, la force invisible la jetait contre un mur, puis l’envoyait sur un autre, et un autre encore etc
 Ces manifestations laissaient des traces sur son corps, mais Ă©galement sur son visage qui Ă©tait recouvert d’ecchymoses. Ses yeux Ă©taient si enflĂ©s qu’elle pouvait Ă  peine voir et la plupart de ses dents Ă©taient cassĂ©es d’avoir si souvent tentĂ© de manger les pierres des murs de sa chambres. Elle Ă©tait mĂ©connaissable. Un dimanche, Anneliese et Peter dĂ©cidĂšrent d’aller visiter un endroit Ă©loignĂ©, le Paradise Mill. Malheureusement, pendant le trajet, l’état d’Anneliese s’altĂ©ra brusquement et en descendant de voiture tout laissait Ă  penser qu’ils ne pourraient jamais terminer la promenade comme ils l’avaient initialement prĂ©vu. La jeune femme n’arrivait presque plus Ă  parler, elle ne pouvait pas marcher, et ne tenait pas debout sans ĂȘtre soutenue. Soudain, Anneliese crut voir la vierge Marie, et le message qu’elle lui dĂ©livra la bouleversa » Mon cƓur souffre tellement que tant d’ñmes aillent en enfer. Il est nĂ©cessaire de faire pĂ©nitence, pour les prĂȘtres, pour les jeunes, et pour tout ton pays. Veux-tu faire pĂ©nitence pour ces Ăąmes, de sorte que tous ces gens ne souffrent pas en enfer ? Peter ne vit pas la Vierge. Il se tenait lĂ , regardant Anneliese qui s’était mise Ă  genoux et qui priait quand soudain la jeune femme se releva et inexplicablement, elle se mit Ă  courir. Il se rendait compte que quelque chose venait de passer, car quelques instants auparavant, elle ne tenait pas sur ses jambes. Une fois rentrĂ©e chez elle, la jeune femme courut Ă  l’étage et appelant sa mĂšre elle lui dit » Maman! Maman! Regarde-moi! Je peux marcher Ă  nouveau! Sauter! Danser! La MĂšre de Dieu m’est apparue! » Anna pensa d’abord que sa fille Ă©tait devenue folle, puis elle comprit que ce qui lui Ă©tait arrivĂ© Ă©tait bien rĂ©el. Anneliese expliqua alors Ă  sa mĂšre ce que lui avait demandĂ© la Vierge, rajoutant qu’elle avait trois jours pour y songer, mais qu’ensuite, elle devrait accepter ou refuser la proposition. Anna passa le reste de sa journĂ©e au cĂŽtĂ© de sa fille, priant pour qu’elle refuse, mais Anneliese se sentait incapable de porter cette responsabilitĂ©. » Je ne peux pas maman. Si je ne le fais pas, ce sera de ma faute si de nombreuses Ăąmes vont en enfer! Elles seront damnĂ©es pour l’éternitĂ©, et je serai coupable. » A ce moment-lĂ , Peter Ă©tait encore assis dans la voiture, et il sanglotait. Il Ă©tait restĂ© avec la jeune femme malgrĂ© ses difficultĂ©s, la soutenant sans faillir. Si Anneliese n’avait pas Ă©tĂ© dans cet Ă©tat, ils se seraient mariĂ©s, et tous deux pensaient encore que dĂšs que ce cauchemar serait terminĂ©, alors ils passeraient le reste de leur vie l’un prĂšs de l’autre. Au cours des 10 mois qui venaient de s’écouler, 67 sĂ©ances d’exorcisme avaient Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es mais l’état d’Anneliese ne cessait d’empirer. Elle Ă©tait physiquement Ă©puisĂ©e. Chaque jour, elle s’obligeait Ă  de nombreuses gĂ©nuflexions. Cette pratique Ă©tait devenue une telle obsession qu’elle en avait les ligaments des genoux dĂ©chirĂ©s et ne pouvait se dĂ©placer sans assistance. Aux alentours de PĂąques, elle dĂ©clara qu’elle ne voulait plus boire et manger afin de se libĂ©rer de l’influence de Satan et elle parlait de mourir pour expier les fautes des » jeunes rebelles. » Parfois, des marques de stigmates apparaissaient sur ses pieds, puis quelques jours plus tard, sur ses mains. D’une Ă©trange maniĂšre, les blessures sur les pieds Ă©taient sĂ©vĂšres, alors que celles sur ces mains restaient toujours superficielles. Le 31, 12, 1975 Ă©tait la date prĂ©vue pour le dĂ©part des dĂ©mons. Elle avait Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©e Ă  Anneliese par la Vierge marie, qui lui avait promis » Je viendrai les expulser. » Ce jour-lĂ , le pĂšre Renz et le pĂšre Alt ordonnĂšrent aux esprits malĂ©fiques de quitter le corps de la jeune femme, comme l’exigeait la MĂšre de Dieu, et les dĂ©mons tentĂšrent de retarder l’inĂ©luctable mais leurs pouvoirs semblaient grandement affaiblis. Ils ne rĂ©pondaient plus avec autant de vivacitĂ© qu’auparavant. Ils grognaient faiblement, lançant parfois quelques commentaires, mais ils Ă©taient lents, presque anesthĂ©siĂ©s. Comme il est la coutume lors d’un exorcisme, le pĂšre Renz leur donna une phrase Ă  dire comme signal de dĂ©part, » Je vous salue Marie, pleine de grĂące, le Seigneur est avec vous, » puis il se mit Ă  chanter un cantique en compagnie du pĂšre Alt. Les deux hommes avaient fredonnĂ© deux lignes Ă  peine quand soudain les dĂ©mons commencĂšrent Ă  hurler de douleur et de terreur et d’une horrible voix ils s’écriĂšrent » Elle vient! Elle arrive! Leurs cris Ă©taient si poignants, si dĂ©sespĂ©rĂ©s que les cheveux des deux ecclĂ©siastiques se hĂ©rissĂšrent sur leurs tĂȘtes puis brusquement, ils comprirent que la Vierge Ă©tait arrivĂ©e, ils tombĂšrent Ă  genoux pour la saluer. Constatant leur Ă©tat de faiblesse, le pĂšre Renz demanda aux dĂ©mons » Lequel d’entre vous partira en premier? » Un silence suivit la question et aprĂšs ce qui sembla ĂȘtre une lĂ©gĂšre rĂ©flexion, Fleischmann, le prĂȘtre dĂ©chu, se dĂ©signa. Il expliqua qui il Ă©tait et pourquoi il avait Ă©tĂ© condamnĂ© aux Enfers puis, aprĂšs avoir rĂ©citĂ© la phrase convenue, il disparut. Ainsi partirent tous les dĂ©mons, les uns aprĂšs les autres et mĂȘme si certains se montrĂšrent quelque peu rĂ©calcitrants, bientĂŽt Anneliese se crut dĂ©livrĂ©e. » Je suis complĂštement libre maintenant
 totalement libre. C’est tellement merveilleux
 totalement libre. » Le pĂšre Renz s’apprĂȘtait Ă  remercier Dieu pour cette dĂ©livrance quand brusquement des voix s’élevĂšrent de la possĂ©dĂ©e, qui expliquĂšrent qu’elles voulaient partir, mais qu’elles n’y Ă©taient pas autorisĂ©es. A ce moment-lĂ , les prĂȘtres se sentirent dĂ©concertĂ©s. La situation Ă©tait inhabituelle et ils se demandaient s’ils n’avaient fait une erreur dans le rituel. Des annĂ©es plus tard, le pĂšre Alt supposa que les dĂ©mons n’avaient pas pu partir car Anneliese avait acceptĂ© la proposition de la Vierge. Cependant, il n’était sĂ»r de rien. La Mort d’Anneliese Michel Au printemps 1976, Anneliese souffrait d’une pneumonie et elle Ă©tait dans un Ă©tat Ă©pouvantable. Elle Ă©tait faible, cruellement amaigrie, elle prĂ©sentait de nombreuses plaies sur le corps, des ecchymoses, des coupures et des Ă©raflures sur le visage, et un bon nombre de ses dents Ă©taient cassĂ©es. Elle Ă©tait tourmentĂ©e en permanence. Elle n’avait plus aucun rĂ©pit, et ne connaissait aucun repos. Souvent elle refusait de manger, mais parfois elle appelait pour demander quelque chose, qu’elle avalait aussi vite que possible pendant qu’elle le pouvait. Les prĂȘtres, la voyant dans cet Ă©tat, demandĂšrent Ă  un mĂ©decin de lui donner un mĂ©dicament pour soulager sa souffrance mais l’homme refusa, expliquant qu’il ne savait pas comment une personne possĂ©dĂ©e pouvait rĂ©agir » Il n’y a pas d’injection contre le diable. » Anneliese avait annoncĂ© que quelque chose allait changer en juillet, et ce fut en effet le cas. Affaiblie et fĂ©brile, elle s’éteignit le 1 juillet, pendant son sommeil. Ses parents firent alors appeler leur mĂ©decin de famille, qui ne put que constater la mort de leur fille. Puis, comme le voulait la loi, il en informa le bureau du procureur de la RĂ©publique, soulignant qu’il ne pouvait pas affirmer de bonne foi que la jeune femme Ă©tait morte de causes naturelles. Anneliese Michel fut enterrĂ©e au cĂŽtĂ© de sa sƓur Martha, dans un coin du cimetiĂšre normalement rĂ©servĂ© aux enfants illĂ©gitimes et aux suicidĂ©s. AprĂšs enquĂȘte, le procureur de la RĂ©publique dĂ©clara que la mort d’Anneliese Michel aurait pu ĂȘtre Ă©vitĂ©e, mĂȘme une semaine avant son dĂ©cĂšs, si un mĂ©decin avait Ă©tĂ© appelĂ©. Les parents d’Annelise, le pasteur Ernst Alt et le pĂšre Arnold Renz furent alors accusĂ©s d’homicide par nĂ©gligence. Durant le procĂšs, demandant Ă  ce que le cas de possession soit reconnu, la dĂ©fense fit Ă©couter Ă  la cour les cassettes enregistrĂ©es pendant les sĂ©ances d’exorcisme et les prĂȘtres expliquĂšrent que dix crĂ©atures malĂ©fiques possĂ©daient la jeune femme mais qu’elle en avait Ă©tĂ© libĂ©rĂ©e peu avant sa mort. Reconnus coupables d’homicide par nĂ©gligence, les quatre accusĂ©s furent condamnĂ©s Ă  six mois de prison avec sursis avec une probation de trois ans peine qui fut suspendue par la suite. Peu de temps avant l’ouverture du procĂšs les parents d’Anneliese demandĂšrent aux autoritĂ©s la permission d’exhumer le corps de leur fille, prĂ©textant l’avoir enterrĂ©e Ă  la hĂąte dans un cercueil bas de gamme, et prĂšs de deux ans aprĂšs sa mort, le 25 fĂ©vrier 1978, les restes de la malheureuse furent placĂ©s dans un nouveau cercueil de chĂȘne doublĂ© d’étain. Cependant, cette histoire de cercueil n’était qu’un prĂ©texte car en rĂ©alitĂ©, une carmĂ©lite religieuse du district l’AllgĂ€u, au sud de la BaviĂšre, avait dĂ©clarĂ© aux parents d’Anneliese qu’elle avait eu une vision de leur fille et que son corps Ă©tait intact et ils avaient voulu le vĂ©rifier par eux-mĂȘmes. Malheureusement, il n’en Ă©tait rien et les rapports officiels rapportĂšrent que le corps portait tous les signes de dĂ©tĂ©rioration habituels. Aucun des exorcistes ne put assister Ă  l’ouverture du cercueil et Arnold Renz dĂ©clara par la suite qu’il avait Ă©tĂ© empĂȘchĂ© d’entrer dans la morgue. Une photographie fut apparemment prise de cercueil, qui montrait un bras dĂ©moniaque, faisant dire Ă  certains que les dĂ©mons l’avaient suivie jusque dans la mort. Cercueil d’Anneliese et bras du prĂ©sumĂ© dĂ©mon PersuadĂ©e que sa fille Ă©tait rĂ©ellement possĂ©dĂ©e, jamais Anna Michel ne regretta son choix. Pour elle, il n’y avait rien d’autre Ă  faire. En 2007, elle expliqua que l’entitĂ© dĂ©moniaque se trouvait chez elle et qu’elle se manifestait rĂ©guliĂšrement. Parfois, il se passait des semaines ou mĂȘme des mois sans incident, puis brusquement, quelque chose se produisait, comme pour lui prouver qu’il Ă©tait toujours lĂ . Puis en 2013, un incendie Ă©clata dans la maison oĂč Anneliese avait vĂ©cu et la police locale affirma qu’il s’agissait d’un incendie criminel, probablement liĂ© Ă  l’affaire. Source Diabolical Confusions. 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Triste pour cette femme, si ses parents l'avaient emmenĂ© voir Padre Pio ou un exorciste digne de ce nom, elle aurait Ă©tĂ© libĂ©rĂ©e de ses dĂ©mons.
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Regarder maintenant NoteGenresMystĂšre & Thriller , Drame , Horreur RĂ©alisateur Casting RĂ©sumĂ©Lorsque Emily Rose quitte sa province, c'est pour aller Ă©tudier Ă  l'universitĂ©. Une nuit, seule dans sa chambre d'Ă©tudiante, elle est la proie d'hallucinations et d'une rencontre surnaturelle qui la laissera Ă©pouvantĂ©e. Convaincue qu'elle est harcelĂ©e par les forces dĂ©moniaques, Emily sombre peu Ă  peu, victime de symptĂŽmes de plus en plus spectaculaires. Perdue et terrifiĂ©e, Emily demande au prĂȘtre de sa paroisse, le pĂšre Richard Moore, de l'exorciser...Au terme du combat contre sa possession, la jeune fille trouve la mort. AccusĂ© d'homicide par imprudence, le pĂšre Moore se retrouve au cƓur d'un procĂšs qui va Ă©branler les convictions de tous. DĂ©fendu par Erin Bruner, une cĂ©lĂšbre avocate qui ne croit pas au surnaturel, Moore n'a plus l'ambition d'ĂȘtre innocentĂ©, il veut simplement que tout le monde sache ce qui est rĂ©ellement arrivĂ© Ă  Emily
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LExorcisme d'Emily Rose ou The Exorcism of Emily Rose en VO est un film réalisé par Scott Derrickson sorti en France le 7 Décembre 2005. Lorsque Emily Rose quitte sa province, c'est pour aller étudier à l'université. Une nuit, seule dans sa chambre d'étudiante, elle
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Vues 2 206 L’Exorcisme d’Emily Rose, le film VF BasĂ© sur l’ histoire vraie d’ Anneliese Michel Convaincue d’ĂȘtre possĂ©dĂ©e par le diable, une jeune Ă©tudiante fait appel Ă  un prĂȘtre pour l’exorciser. Mais pendant ce combat, la jeune fille trouve la mort et le prĂȘtre est alors accusĂ© d’homicide. Ce dernier se retrouve alors au coeur d’un procĂšs qui va Ă©branler les convictions de tous. LE FILM Commentaires commentaires

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Plusd'informations. Une ex-policiĂšre dĂ©chue en dĂ©sintoxication accepte un travail dans la morgue de l'hĂŽpital oĂč elle se soigne. Un jour, un corps sĂ©vĂšrement mutilĂ© lui est confiĂ©. La jeune femme assiste alors Ă  une sĂ©rie de meurtres qui la conduira Ă  affronter une entitĂ© dĂ©moniaque. GbVdyl.
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